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25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 14:22

En 1789, il fallait faire du neuf :

Ce sont elles qui chauffaient la révolution des droits

Dans le chaudron de leurs demeures et de leurs toits.

Ah ! Ces grandes dames de l’Histoire qui font l’Histoire en silence !

 

En 1929, quand tout était tout neuf

Elles ont vécu la crise pour vaincre son emprise

Et protéger la vie des ménages éprouvés.

Ah ! Ces grandes muettes de l’histoire, qui font l’Histoire en silence !

 

En 1939, quand tout était trop neuf

Elles ont vécu la guerre à travers toute la terre

En ceignant leurs hommes du grand secret du courage.

Ah ! Ces grandes muettes de l’Histoire, qui font l’Histoire en silence !

 

Quand une équipe célèbre une victoire dans la gloire

C’est que derrière chaque acteur il y avait un facteur

Que seule sait donner la femme pour faire son bonheur :

C’est le secret du silence, le silence novatoire

 

Quand une équipe sombre dans une sombre défaite

Et que chaque acteur, plus tard, souhaite victoire dans sa tête

Ce sont elles qui distillent le lait de la force

Qui répare les méandres et les désamorce

 

Ah ! Ces belles muettes de la vie, qui font la vie en silence !

Si le monde pouvait entendre ce tintamarre

Qui bruit de leur silence sans cesse et sans transe !

Ah si le monde pouvait entendre ces regards !

 

Il verrait cette soif d’attachement et de paix

Dans les corsages où se bercent la vie au complet.

Oui ! Il entendrait les sobres tambours de l’amour

Leur mélopée sacrée par les vents carrefours.

 

Alors il pourrait parler son langage sans ambages

Et construire un monde meilleur pour tous les usages.

La paix n’est pas dans la force ni dans l’impétueux

Elle n’est pas dans la fougue ni dans le roc teigneux.

 

Elle est dans la grâce ; elle est tapie dans la femme

Ce roseau de tendresse et de souplesse ferme

Molécule inouïe de laquelle tout se construit

Eve de la vie, nouvelle Eve par Marie

 

Ah ! Si le monde pouvait entendre le silence des femmes 

Et écouter le bruit de ses discrets effluves !

Il comprendrait que la perpétuité de la paix et du bonheur

Est dans la fovéa du silence de nos sœurs.

            Ah si le monde pouvait entendre le silence des femmes !!

Ce 8 mars 2017

Mathias FAYE

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:11

Je contemplais la liberté du vent

Enviant l'immensité du firmament.

Timidement un parfum s'exhalait des airs

Beauté astrale, ferment de l'atmosphère.

 

Cet encens vespéral des frondaisons assoupies

S'élançait en veloutes douces et infinies

Invitant l'espace  à applaudir ses vertigos

Où le nom de Manu se dessinait en halos.

 

Je humais dans mes moites narines avides

Ce parfum des mages et des galaxies divines

Hissant mon âme dans l'aura de ce halo

Pour capter la beauté de ce nom en photo.

 

Je gonflais mes poumons de désordre perforés

Soulevant mon diaphragme lourd et éprouvé

Une prière soudaine me monta dans l'aine

"Mon Dieu, diomaye et Manu sont des âmes qui s'aiment".

 

Amitié? Amour? Il suffira de s'aimer

Comme le vent et l'encens savent se combiner

ne former qu'un parfum de vie, nu, égoussé

Au soir des désespoirs et des forces émoussées!

 

Manu des astres, Nénuphar des étoiles

Aphrodite de l'espace sans voile

Laisses toi être compagne du Bien et du Temps

Pour faire du monde un monde d'enfants contents.

 

 

                                           MDFT

                                   Angers le 29 février 1992

                                   L'admirateur de l'ombre

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:45

Angèle est une paysanne au coeur généreux

Qui sait ouvrir son âme aux êtres malheureux

Qui ploient, victimes de cette vie que voilà.

Elle est belle comme une luciole, elle est "sympa".

 

Quand la voisine le soir ruminait ses malheurs

Angèle, lune d'espoir, distillait le bonheur

Pour en répandre autour d'elle tel un père Noël

Tobie d'aujourd'hui, charité de Raphaël

 

Je me rappelle dans mon enfance ces moments

Où il me fallait insouciant quelques francs

Admirer Angèle ouvrir son escarcelle

Pour me tendre sa fortune du noeud de son pagne :

"Prends mon garçon", disait-elle, brave compagne

"C'est tout ce que j'ai et mon coeur me harcelle

De ne point pouvoir t'en donner davantage".

 

Oh! C'est beaucoup, c'est même trop femme!

Mais la bonté t'a conquise, tu l'as dans l'âme.

Hostie altruiste au mépris de toi-même

Ton geste est symbôle d'un monde de carême

 

Angèle est une paysanne au coeur généreux

Qui aime la terre dortoir de ses aïeux

Dont les airs et le rythme habitent son allure

Faisant d'elle un cantique d'une nouvelle nature.

 

Savane céleste d'un océan de douceur

Son sourire soyeux rutilant de candeur

Conjure le mal et bâtit une humanité

Aux quatre coins du monde pour l'éternité..

 

Mais angèle est partie, oui! Angèle n'est plus
Les dieux l'ont cachée à jamais je ne sais où

Privant le monde de cette Bonté si rare

Qui me donna la vie, Fleur de Nénuphar

 

Maman de mon être, maman de mon âme

Maman de mon sang, maman de ma Gamme

Dans ton abnégation tu m'as bâti tout entier

Avant que la Mort ne t'impose ses sentiers.

 

En moi ton nom vibre comme une musique d'honneur

Au rythme de l'horloge et du trot du coeur

Tenant en éveil tes vertus cavalières

Sacerdoce de mon âme sur ta tombe altière.

 

Bonne mère, au revoir car on va se revoir

Tu ne peux pas finir comme ça, tout d'un coup.

Et je sais qu'au Ciel tu ravives l'enscensoir

Afin que ses senteurs se répandent sur nous,

Pour toujours

 

                                    MATHIAS DIOMAYE FAYE DE TOUCAR (MDFT)

                                 Angers le 18 décembre 1991

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:45

Au coeur de la nuit mon amie agonisait

Noyant sa solitude dans la Mort complice

Gardant en son coeur les secrets de son amour.

Elle avait tout donné et sans rien en retour

Laminant la vie sous ses bras stoïques

Entre ses larmes, sa peur et son courage

 

Dites moi Ténèbres, Oh! Qu'avez-vous fait d'elle

Insiste Esprit ! Sonde les fontanelles!

Ouvre l'Espace et visite tout l'infini.

Une femme est partie sans laisser d'adresse

Mouillant de larmes une horde en détresse.

A-t-elle toujours son pauvre pagne, ses pieds nus ?

 

Garde-t-elle encore son épingle sur la tête?

Un fils, un bon fils a besoin de sa mère

Et c'est pourquoi, c'est pourquoi je souffre tant.

Yay! Maman! Mon amie! Rien. Dur silence.

Eh! N'est-ce point elle là-bas entrant dans mon anse ?

 

"Mon amie! Mon amie! Viens, attends-moi!" ai-je crié

Une personne sortit, belle, belle comme elle

Et me regardant les yeux tout pleins de paix :

"Je suis une partie d'elle! Je suis ton ami!"

C'était mon frère.

 

 

Dakar le 25 février 1990 4h30 du matin

Pour toi maman.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 15:33

ma petite photo

Je suis un être plein de solitude

Qui ne sait donner que dans la promptitude

J'ai connu l'égarement aux sentiers de ma vie

Et je ne veux pas être un poids mal acquis

 

En semant l'amour je récolte le mépris

En portant le mépris je deviens incompris

Que croire ? Que faire, comment vivre ici-bas

Quand tous mes efforts sont des actes scélérats ?

 

Je ne suis pas que chair, je suis aussi autre chose

Et je veux donner de cela sans être morose

Au mépris de la chair et de la convenance hyprocrite

Dans l'espoir de me trouver un jour moins insolite.

 

En voulant être sincère je crée des distances

Des fossés sombres qui encombrent mon existence

En voulant vivre la vie, tout fuit devant moi

Et en voulant la donner je tombe sous un carquois

 

Qu'ai-je fait aux hommes pour souffrir cet enfer?

Qu'ai-je fait à Dieu pour être cette atmosphère?

L'amour est un mot, mais il est aussi un langage

Que chacun peut saisir et comprendre sans bagage

 

Seigneur tu as toujours été là sous mes offenses

Et quelque soit mon péché j'ai ta récompense

Ma faiblesse devant Toi est un gage d'amour

Et tu m'as appris à aimer sous tous les contours

 

Je souffrirai donc tout cela, stoïquement

En portant les douleurs de mes tendres élans

J'élargirai, béants, mes bras en coeur aimant

Dans l'espoir d'accueillir un jour mon complément.

 

MDFT                                                                         

Angers le 29 mars 1992

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 12:39

Femmes du monde, femmes du CESAG

 

1.Vous voilà Femmes sous les feux de la fête

   Esprits aux élans profonds que rien n'arrête

  Je penche ma fontanelle pour voir ces sentinelles

  Et bercer leur saveur par ce chant éternel

 

2. Vous voilà Femmes sous les feux de la fête

    Femmes du Monde femmes toujours prêtes

   Que ne ferai-je pour vous demoiselles et mesdames

   Que crier votre noblesse à me fendre l'âme

 

3. Voyez-vous tous ces mâles ivres d'être mâles

    Ils rêvent de vos formes éternellement musicales

    Ils bandent les jarrets à la quête de l'amour

    Languissants  de vous et ce depuis toujours

 

4. Malgré toutes ces vicissitudes qui vous oppriment

    Qui vous agacent et enfoncent votre déprime

    Vous faites miséricorde et vous donnez de vous

    Restaurant la vie oh! Si d'amour dépourvu

 

5. Vous voilà Femmes sous les feux de la fête

    Majestés silencieuses, parures discrètes

    Les hauts faits des hommes n'ont aucune valeur

    Sans vos avis naturels inspirés sans labeur

 

6. Vous êtes tout, partout: force, saveur, douceur

    Qu'importe les oppressions c'est vous les Couleurs

    Qu'il faut toujours hisser avec civisme et respect

    Dans chaque coin du monde quel que soit son aspect

 

Femmes du monde !

 

7. Vous n'êtes pas,  comme on dit, des hommes les compagnes

    Votre nature dépasse vos formes et vos pagnes

    Vous êtes les tabernacles que Dieu a choisis

    Pour nourrir le sacré et couver toute vie

 

8. Sic transit gloria mundi ?!!

    Non! La gloire du monde toujours subsistera

  parce que vous êtes là !

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 13:32

LES LARMES DU SOLEIL

 

 

Les forces du renouveau avaient un Capitaine

Qui maillait son Soleil d’espoir et d’aubaine

Rehaussant la pensée, l’idée et l’objectif

Vers le zénith du réalisme et du définitif

 

Dans cette savane aux hautes courbes agressées

L’orbite du Soleil devait être redressée

Pour écrire de nouvelles pages sous les cieux de l’Union

Et offrir ainsi une nouvelle vision

 

Capitaine GBAKA avait en bandoulière

Ses ailes d’ange et son grand fagot de foi

Murmurant ses rêves d’une démarche pionnière.

La nature capturée l’applaudissait en émoi.

 

Soleil CESAG, dans la jungle des astres

Un rayon écarlate escaladait ta clarté

Pour t’expurger de cette cohue saumâtre

Nonobstant toutes ces velléités sans charité

 

Mais l’éléphant aux grands jarrets s’est affaissé

Sous les frissons de brume de la savane angoissée

Qui d’un linceul d’amertume soudain se pare

Pour vaincre cette détresse aux élans qui séparent

 

Ne pleure pas Soleil, ne pleure pas CESAG

Capitaine GBAKA a toujours ses grandes vagues

Dans les linéaments de nos énergies renouvelées

Serment du temps et envol à jamais articulé

 

Requiescat in pace !

 

 

                                               Mathias Diomaye FAYE

                                         au nom du personnel CESAG

                                                           Ce 3 Septembre 2012

 

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 12:21

ALHAMDOULLILAH

 

 

 

Alhamdoullilah, rendons grâce à notre Dieu

Ahmadou TRAORE apôtre zélé et pieu

Tel un ciel étoilé où couve l’espoir de vivre

Raconte à tous, les beaux messages du Livre

 

Il aime son métier il fait des héritiers

En chacun il révèle du sourire le secret

Portant par la noble magie de la ferveur

Les vertus de l’éducation et de la douceur

 

Anthropos, onthos, homo sapiens, érigé

En encyclopédie de gestion des projets

Tu nourris la belle saveur de la formation

Par les beaux secrets altiers de l’Education

 

Le CESAG ce sac de Sésames et de manne

Applaudit ta passion et brise les sarbacanes

Des goujats de l’âge et du temps galopant

Ignorant la sempiternelle mélodie des vents

 

 

 

Ces vents de joie, de sollicitude et de paix

Alizés cesag de ta nature bien aimée

Où les feux de passion et de haine s’estompent

Confondant tout ce monde qui hélas se trompe

 

Professeur, formateur, éducateur, father

Tu jettes des balcons de l’ISMEO tout entier

Des échelles de soie qui élèvent à la science

Et font de toi, en projets, un père de conscience

 

Alhamdoullilah, Ahmadou TRAORE

Les dioundioungs du Sine ont résonné

Les tambours du Bronx ont vibré en un écho

Pour fêter ta toute nouvelle vie qui éclôt

 

Au loin, les dieux soupirent et respirent

T’offrant en modèle aux apprentis que nous sommes

La retraite est un faux forgé par un empire

Oublieux de la grande et belle valeur des hommes

 

C’est aujourd’hui que ta jeunesse amplifie l’espace

Séduisant les jolies dames Sagesse et Raison

Pour marquer la vigueur de tes jarrets de race

Par lesquels tu résous toute application

 

Alhamdoullilah, Va, point ne t’arrête

Ce sont les jours des moissons et de danse

Où tout s’accomplit dans l’excellence

Car il ne s’agit pas de retraite,

Mais il s’agit de traite

 

Alhamdoullilah, TRAORE AHMADOU

 

 

                                                           Mathias Diomaye FAYE

 

                                                           Au Nom

De la 13ème PROMOTION DU DSGE

1999 – 2001

                                               A l’occasion du départ à la retraite de son   

                                              Professeur TITULAIRE

                                                        Ce vendredi 8 janvier 2010

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  • : LA CONSCIENCE DE FOND
  • : La science a besoin de conscience. la pensée a besoin de pansage. Si vous voulez servir le monde autrement, entrez chez moi et luttons contre la spirale du mal qui mène notre monde à la ruine.
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