Je me permets d'écrire sur MARIE pour défendre ma Maman du Ciel qui, comme elle l'a dit plusieurs fois, souffre beaucoup du manque de considération des hommes par rapport à sa chasteté, sa virginité, sa sainteté exceptionnelle et sa proximité spéciale avec Dieu le Père, avec Dieu le Fils et avec Dieu le Saint Esprit.
Je ne parle pas armé de connaissances philosophiques ou théologiques à arguments cérébraux. Je parle seulement sous l'inspiration de ma Foi en Marie, sous la puissance de l'espérance et par acte de charité, en ce qu'elle est pour le salut des hommes.
Première affirmation
Le monde corporel des humains, ne peut pas percevoir la dimension spirituelle de Marie et l’accepter telle qu'elle est.
L'ange Gabriel, cet Archange qui, selon notre Foi, est le Messager spirituel de Dieu, lui a tenu les propos que voici :"Réjouis-toi Marie, comblée de grâces, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de tes entrailles est bénie." Qu'elle extraordinaire affirmation ! Dites-moi seulement si vous avez jamais connu et/ou entendu parler d'une personne humaine dans l’histoire des hommes qui ait reçu de Dieu une telle déclaration de sainteté. Tous les Saints, à commencer par les Apôtres, avait le Seigneur avec eux, la Puissance du Saint-Esprit faisant le reste. Mais ils n'étaient pas "comblés de grâces"; Moïse, le Seigneur était avec lui, mais il n'était pas "comblé de grâces" ; David devant Goliath, le Seigneur était avec lui, mais il n'était pas "comblé de grâces"; Élie , le grand prophète qui fut enlevé au ciel par un char de feu, le Seigneur était avec lui, mais il n'était pas "comblé de grâces"; Jean-Baptiste, l'ascète qui se nourrissait de sauterelles et de miel, le précurseur, le Seigneur était avec lui, mais il n'était pas "comblé de grâces". Toutes ces personnalités de la Foi, dans leur état de chair, n'était pas comblées de grâce. A leur mort, dès leur entrée au Ciel, ils deviennent comblés de grâces car libérés de la chair dans laquelle le péché avait pris racine.
Et voilà la grande spécificité pour laquelle Dieu a prédestiné Marie : dans sa chair et son sang, la voilà COMBLÉE DE GRÂCES et bénie entre toutes les femmes. Comprenez bien, ce ne sont pas des paroles humaines, mais des paroles divines avec tout ce que cela contient comme signification insaisissable par la pensée humaine. Mais il fallait bien qu'il en soit ainsi, pour que le monde soit sauvé. C'est dans cette chair et ce sang de Marie, que celui qui PARDONNE les péchés va prendre chair et sang et donner au monde un nouveau visage à l'Humanité. Et sous ce rapport il ne faut pas prendre Marie comme un cocon de chrysalide qui va libérer le joli papillon avant de disparaître dans les besoins de la nature : une maman n'est pas un cocon de chrysalide. Elle est vie et elle donne la vie. Et si l'on en croit aux lois de l'hérédité, elle construit son enfant sous les éléments de son patrimoine génétique : "Le fruit de tes entrailles". C'est extraordinaire : DIEU FAIT HOMME PAR MARIE. Et voilà l'immense stature spirituelle de Marie qui donne son sang et sa chair à ... Dieu. Dans cette nature le péché a été aboli "que soi era immaculada concepcion", et par elle, pour la première fois, la chair est "divinisée". Et Dieu, en naissant de cette Immaculée, fait toute chose nouvelle. Le Nouvel Adam !!!
Deuxième affirmation
Ne pas concevoir le Ciel par des affirmations qui ne sont que d'origine humaines.
Les dogmes soutiennent que Marie ne peut pardonner les péchés. C'est vrai, c'est humain de le dire. Mais ce qu'il faut plutôt dire, ce n'est pas cela. Marie n'a pas besoin de pardonner les péchés. Car là où le péché a abondé, la grâce a surabondé. Comblée de grâces, conçue sans péché, elle écrase Satan et opère des guérisons sans commune mesure dans ses différentes apparitions. Or comme vous le savez, si le péché n'est pas absout, ou si l'âme n'est pas guéri, il ne peut y avoir de guérison miraculeuse. A chaque fois que Marie a opéré une guérison, c'est que les péchés des sujets à la guérison ont été absouts. Je ne dirai pas que Marie pardonne les péchés, mais qu'à sa présence seule, tous les péchés sont absouts et le Démon s'enfuit loin d'elle comme un avion à réaction. C'est cela la vraie victoire. Quant à se battre sur les sémantiques du pardon des péchés, ce n'est pas nécessaire, car Marie agit au-delà de cela, elle est comblée de grâces, paroles divines et non humaines.
Le Paradis, ou le Ciel, personne ne sait, personne ne connaît. Mais ce qui est sûr, c'est que dans cette nouvelle dimension de vie, tout s'accomplit, et l'impossible devient possible. L'on voit Dieu, on l'adore "nuit et jour", on l'aime, et il nous accepte comme étant comme lui avec tout ce que cela devient comme produit de son amour pour nous. C'est la merveille que le Seigneur fit pour nous, bénis-sois son Nom. Le Ciel c'est la gloire de la victoire sur le mal, le péché. Dans cette dimension tous les citoyens du Ciel deviennent comblés de grâces. Ne préjugeons pas de l'amour de Dieu pour ces âmes en communion d'amour avec Lui. Dieu peut alors leur donner tout pouvoir sur la Terre comme celui de pardonner les péchés et par eux aussi beaucoup de miracles s'opèrent. La Reine du Ciel peut alors pardonner les péchés, attribut d'amour de Dieu le Père pour le bonheur de L'homme'.
"Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » "
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