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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 11:55
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Le bonheur de l’argent c’est le plaisir de voir les autres ne pas posséder ce que l’on a. Sinon quel bonheur tire-t-on de la richesse ? L’aisance matérielle ? L’autosuffisance alimentaire ?La santé ?
S’il était possible au monde de mettre la rareté hors d’état de nuire, à quoi servirait la richesse, l’abondance. Car le plaisir de l’abondance n’est pas en soi dans le fait de l’abondance mais dans la jouissance que procure la satisfaction de ne pas être comme le voisin. Alors on se distingue, on se reclasse, et on entre dans une vie aux dimensions d’exigence VIP. Si vous voulez mon avis, ce n’est pas ainsi que Dieu a voulu nous associer à son œuvre. Dieu a fait toutes choses naturelles et tous les êtres à équidistance des biens naturels. Mais l’intelligence du péché de l’homme, qui, nous en convenons est d’origine satanique, élabore nos envies, attise notre convoitise, développe notre orgueil et nous pousse inexorablement dans l’abîme aérien de la cupidité et de la gourmandise ferments de l’égoïsme et de la jalousie.
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 11:07
La mort n’est pas une fin
         

Devant le mystère de la mort, il est permis de dire que l’homme est un être mystérieux. Avant sa naissance, il est inconnu dans le monde matériel. Il arrive, sort du néant pour devenir réellement matière. Il porte un nom, et se développe. Tout au long de ce processus, il devient vivant. Il vit. Il vit et il donne la vie. Il acquiert une personnalité, une identité, flirte avec les séductions terrestres : pouvoir, richesse, amour ; se heurte aux affres qui accompagnent ces séductions : jalousie, haine, souffrance de toute dimension. Il laisse des traces partout sur son passage. Il s’installe dans le souvenir de ses frères, de ses collègues, de ses amis. Il prend une dimension qui peut couvrir toute la terre et traverser les siècles et les siècles.
            Quand ses relations physiques nous sont ôtées à sa mort, on est gagné par la souffrance de l’échec apparent de la vie. On se rend compte qu’une fin s’est signalée par le fait que celui qui est mort ne plus nous répondre, ne réagit plus, ne parle plus malgré nos efforts. Puis on se rend compte qu’il n’achèvera plus de lui-même ce qu’il avait commencé. Que tout ce qu’il avait construit ne peut plus lui revenir de droit. Tous les espoirs et projets qu’il fagotait s’anéantissent tout d’un coup.
            C’est vrai que tout ceci perd son capitaine en chef, mais la vie autour de celui qui est parti continue.
 
            Il n’est pas bon ici de paraphraser les poètes et les philosophes. En vérité les morts sont partis. Cependant, ils n’ont pas disparus, car partir ne veut pas à mon sens dire disparaître. Croyez-vous aux apparitions de personnes qui sont parties ? La question est posée car il y en a qui n’ont jamais eu d’apparitions de qui ce soit. Au-delà de certains faits religieux prouvés par l’histoire et la science (apparitions de Lourdes), on raconte de nombreux cas de personnes décédées qui, sans revêtir ce titre maléfique de revenants, se manifestent à des personnes proches (ou parfois pas) souvent pour imprimer un message ou exprimer un langage non accompli. Il y a comme une sorte de communication entre un ailleurs et le monde qu’elles semblent avoir quitté. Et qui dit communication dit canal. Ce canal non encore identifié est le seul passage qu’empruntent les âmes pour communier avec notre monde limité. Quand on est dans un monde illimité et éternel, comment communiquer avec un monde limité et temporaire ? Une âme qui s’en va on ne la voit pas partir car l’âme en temps normal est invisible à nous. On voit un corps malade qui agonise et qui s’éteint. Tout le reste nous est invisible. Alors pourquoi est-on tenté de croire que la mort est une FIN ? C’est vrai, c’est plus commode de le croire, et au-delà cela nous permet de justifier nos vices et nourrir notre égoïsme en toute tranquillité de conscience. Ainsi comme on peut le constater, ce sont ceux qui ont tendance à se construire par le mépris des autres, qui se complaisent à croire que la mort est une fin. Les bonne âmes n’osent même pas y penser une seule fois.
            Si la mort est une fin, quelle absurdité pour l’homme de naître. Nul ne va là où il sait qu’il va finir. Et tout le monde le sait et le sent, ce qui nous finit ou présente le risque de nous finir, on l’EVITE. D’où vient cet instinct de préservation ? La mort est un intrus à la vie que l’on découvre en grandissant et que l’on passe toute sa vie à éviter. Mais puisque notre monde est limité, limitée aussi sera notre capacité à éviter de mourir. Et un jour elle nous rattrape inexorablement et qu’importe le lieu et le temps. C’est un intrus malheureux mais qui joue son rôle dans …la vie. C’est en jouant ce rôle que l’on découvre que mourir n’est pas une fin mais une nouvelle façon de vivre. Oui de VIVRE et non de mourir.
            Dans cette nouvelle façon de vivre, nous nous concrétisons dans l’invisible, après nous être concrétisé dans le visible. Un enfant qui grandit ignore tout de la mort. Si vous voyez les enfants heureux toujours jouant, c’est parce que dans leur cœur ils n’ont pas encore conscience qu’ils vont mourir. Un sentiment d’éternité prévaut dans leur subconscient. Cela ne vaut-il pas tous les bonheurs ?
            Ainsi donc la mort dont on prend conscience de la présence à nos côtés durant la vie ne peut pas mener à la fin de la vie. La première vérité tapie dans le cœur de l’enfant dès les premiers pas est que la vie est infinie. C’est cela la vérité. C’est cette vérité qui est exacte, qui est certaine, car innée dans notre cœur. La farce de la mort n’y peut rien, car la mort n’est qu’une nouvelle façon de vivre.
            Pourquoi naître s’il faut mourir. La vie passe d’une dimension immatérielle à une dimension matérielle dans laquelle elle se réalise concrètement, avant d’emprunter par la magie de la mort, une nouvelle dimension immatérielle alliant les vertus des deux dimensions que l’âme a traversées. Et ainsi après la mort, c’est l’apothéose de la vie, où le concret rencontre l’abstrait, où l’homme rencontre Dieu. La vie n’est pas un éternel recommencement, la vie est tout simplement éternelle.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
 
 
 
 
 
A L’intention de tous ceux qui ont perdu un être cher.
 
Mathias Diomaye FAYE
Manager, diplômé du CESAG
LA MORT N'EST PAS UNE FIN
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