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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 12:42
Foi et Religion : LA BIBLE Morceaux choisis du 19 mai 2015

Ecclésiaste Chapitre 1 versets 1 à 11

La vie n'a pas de sens

Paroles de Qohéleth, fils de David, roi de Jérusalem. Vanité des vanités, dit Qohéleth, tout est vanité.

Quel profit y a-t-il pour l'homme de tout le travail qu'il fait sous le soleil? Un âge s'en va, un autre vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève et le soleil se couche, il aspire à ce lieu d'où il se lève. Le vent va vers le midi et tourne vers le nord, le vent tourne, tourne et s'en va, et le vent reprend ses tours.

Tous les torrents vont vers la mer, et la mer n'est pas remplie ; vers le lieu où vont les torrents, là-bas, ils s'en vont de nouveau.

Tous les mots sont usés, on ne peut plus les dire, l’œil ne se contente pas de ce qu'il voit, et l'oreille de ce qu'elle entend. Ce qui a été, c'est ce qui sera, ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera : rien de nouveau sous le soleil !

S'il est une chose dont on puisse dire "Voyez, c'est nouveau, cela !" - cela existe déjà depuis les siècles qui nous ont précédés.

Il n' y a aucun souvenir des temps anciens ; quant aux suivant qui viendront, il ne restera d'eux aucun souvenir chez ceux qui viendront après.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 14:28
Poésie à ma mère : Ah! Celle-là, elle était...

Ah ! Celle-là elle était…

Dieu ! Toi chez qui tout le monde va !

Si un jour je viens à Toi,

C’est une seule chose que je demanderai :

Où est ma mère ?

Ah ! Celle-là elle était…

Elle naquit pauvrement dans une famille très pauvre

Elle subit très tôt l’agressivité de la vie

En perdant son père lorsqu’elle n’était encore que mineure.

Elle vécut alors un peu partout chez des parents bienveillants

De Ndiémane à Toucar, Ndokh, en passant par Mbassis,

Elle donna de sa force et de sa jeunesse

Pour rester en vie et fleurir sa tendresse.

Ah ! Celle-là elle était…

Oui belle ! Paré d’un diadème sur le front,

Elle ressemblait à une parure de la paix.

Son teint couleur d’ébène écoutait le cliquetis de ses perles

Saluant sa jeunesse à chacun de ses pas.

Un bel homme à la peau sombre et à la musculature guerrière

Tomba sous le charme de cette créature

Et tut sans remords sa voix de saltimbanque et de dilettante.

Ah ! Celle-là elle était…

Non ! Du bonheur elle en connaîtra

Mais dans le genre squelettique et parfois virtuel

Elle devra contenir la nature de cet homme

Subir ses colères, ses chaleurs et ses vapeurs

Elle procréera toute sa fertilité

N’ayant de souci que d’accomplir son devoir

Oui son immense devoir envers la nature :

Donner la vie !

Ah ! Celle-là elle était…

Mère oui ! Elle était mère pour la vie

Et cette dernière ingrate ne s’occupa pas d’elle

Elle était… elle était

Le déversoir des colères cachées de son époux

Qui en certains excès levait la main sur elle

Vaillante, elle savait subir sans réponse

Digérant ses souffrances au mépris évident de sa personne

Ah ! Que dis-je ?

Ses enfants tôt récompensés par les efforts de leur mère

Ne connurent le travail que pour leur carrière

Un bond sans transition vers une vie parallèle

Vers une vie qui trahissait leur réalité naturelle

Alors celle-là vit ses enfants se détourner d’elle

Confortés en cela par des épouses trop fidèles

Et elle gérera sa misère avec ses dernières énergies

Celles que procure l’amour tombeur d’inertie.

Ah ! Celle-là elle était…

Non elle était encore vivante ! Oui ! Mais malade !

Son cœur, sa poitrine éprouvée, n’en pouvaient plus

La tuberculose dit-on est une maladie du pauvre.

En veillant à la vie de ses fils ingrats

Elle humait, innocente, les toxiques émanations

D’une vieille lampe à pétrole toute entière bricolée :

Une toux chronique mina sa santé fragile

Et jamais on ne put réunir la fortune

Qui à jamais pourrait sauver ma mère bien aimée.

Ah ! Celle-là elle était…

Plutôt victime ! Mais quelle victime !

Victime d’avoir vécu la vie au naturel

Comme une plante ornementale perdue en plein champ.

Et voilà que son époux tomba sous la patte maléfique

D’une maladie diabolique qui lui paralysa les jambes.

Et une nouvelle corvée, dans sa maladie, s’imposa à elle :

Celle de faire pour son mari

Tout ce que ce dernier ne pouvait plus faire de lui-même.

Ah ! Celle-là elle était…

Un exemple d’humanité ! Entre deux crachats de sang

Qu’elle s’empressait d’ensevelir pour cacher sa souffrance

Elle finit par avouer sa faiblesse

A transporter son mari aux toilettes et ailleurs

Et ce dernier effrayé de perdre le soutien de sa compagne

La traitait de tous les noms du genre : « Profiteuse, maintenant que c’est dur »

Elle recevait tout cela à travers ses poumons

Et jamais ne chercha à fuir son devoir

Même... devant la mort.

Ah ! Celle-là elle était…

Tout simplement MARTYRE

Une martyre de la vie pour ses enfants

Une martyre de sa condition féminine pour son époux

Une martyre du bien pour sa Foi

Une martyre de Toi, Dieu, pour ton Paradis

ANGELE, Oh le Beau nom !

REQUIESCAT IN PACE ! AMEN

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 10:02
POESIE : Par vous, Femmes, tout se complète

(A l’occasion du 08 mars 2015)

Quand soupirent les astres et que la brume s’affaisse

Quand les vents dansent pendant les vendanges en liesse

Quand, à l’est, se lève un soleil paré d’aurore

Et que la lumière dilue les ténèbres du dehors;

Quand les nuages gorgés d’ondes survolent les mondes

Et que zèbrent les éclairs sous leur saphir d’arc-en-ciel

Quand les siphons d’azur la nature fécondent

Et que les fleurs répandent tout leur parfum de ciel

Quand l’encens du soir chatouille les narines

Et que les vapeurs vespérales dictent leur doctrine

Quand le jour sidéral fait moins de 24 heures

Et que le soleil et la lune s’embrassent de bonheur.

C’est pour applaudir la plus belle des créatures

Saluer la reine de toutes les espèces de la nature

Celle que Dieu forma après les choses créées

Pour l’introniser en sa benjamine préférée.

C’est pour faire retentir les cliquetis de sa beauté

Magnifier ses formes sublimes où se berce la vie

Pour remercier le Créateur de cette merveille

Equilibrium de l’homme à nul autre pareil

Oui, Femme, la terre t’offre ses lumières, ses charmes

Le firmament t’ouvre ses bras parfumés d’ambre

Coefficient, facteur, c’est toi la mathématique

Sans laquelle rien n’est juste, rien n’est pratique.

Épouse, sœur, nièce, tante et mère

Dans cette existence aux élans si éphémères

Vous êtes les humbles tabernacles de la vie

Que vous portez au mépris de votre survie.

Par votre amour vous guérissez les mondes

Vous nourrissez les espoirs qui nous fécondent

Sans vous l’existence serait encore plus mortelle

C’est pourquoi ici-bas tout semble perpétuel.

A vous, femmes, par vous tout se complète

Mathias FAYE

Ce jeudi 05 mars 2015

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 16:50
Foi et société : si nous sommes mauvais, c'est parce que nous n'avons pas conscience de l'amour de Dieu en nous

L'homme est un être fébrile, fragile et tout nu. Il est le seul animal sur la terre que la nature n'a pas revêtue d'une robe naturelle, plumes, poils ou écailles. Dans cet état, il y a quelque chose en lui qui fait de lui une sorte de roi sur la nature. En fait tout fuit devant lui, et le plus présomptueux ne l'attaque pas gratuitement. Du serpent à l'éléphant, du chevreau au condor, de la sardine à la baleine, il apparaît comme le maître, celui qui peut agir sur tout. Cette position de l'homme sur la nature malgré sa fébrilité et sa fragilité, cette impression de puissance qu'il dégage sur le règne animal et végétal, tout ceci permet de penser, qu'au delà de toute cette réalité, il y a quelque chose quelque part qui aime particulièrement l'homme pour que sa présence seule inspire à son environnement crainte et respect.

Car si l'homme n'était pas habillé de cet amour, jamais sa vie n'aurait survécu. Cet amour se traduit par d'immenses dons que ne peut produire la chair et qui permettent à la chair de vivre, de gouverner son environnement et de se maintenir :c'est l'intelligence et la raison. Ce sont des facultés, des attributs intangibles et différenciatoires de l'animal. L'intelligence nous permet d'apprécier, de mesurer, et la raison de choisir, d'opter. Aussi vrai que les sens et l'instinct appartiennent à la chair, l'intelligence et la raison, elles, n'appartiennent pas à la chair et elles peuvent avoir des envergures différentes selon les individus : c'est la beauté des différences qui crée les équilibres de la beauté.

Si l'homme est donc aimé à ce point, de quoi doit-il avoir peur ? De rien. Peut-être de lui-même finalement. C'est évident, Dieu le créateur de toute chose, aime particulièrement l'homme. Il a semé dans son cœur, le sentiment d'amour car LUI est AMOUR. Vous pouvez trouver 99 noms de Dieu, mais si vous ne trouvez pas que DIEU EST AMOUR, alors c'est que vous ne connaissez pas encore votre DIEU. Si Dieu n'était pas AMOUR rien de ce qui existe n'aurait existé. Tout existe par amour.

De la même manière que Dieu nous aime, nous devons aussi aimer notre prochain. Voici ce que nous Dit Saint Jean Apôtre de jésus-Christ dans sa première lettre aux chapitres 4 et 5 :

Bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’es
t notre foi.

N'allons pas chercher loin. L'amour de Dieu est répandu dans le cœur de ses enfants. On ne peut donc pas tuer au nom de Dieu et proclamer qu'on aime Dieu. Quand on tue, on enfreint aux commandements de Dieu et nous savons qui nous pousse à ne pas obéir à Dieu. Puisse l'Esprit Saint nous aider à obéir à l'amour de Dieu et non à la haine et nous protéger de Satan.

Si on tue au nom de Dieu sachez que Dieu n'a pas de religion et que cette dernière n'est qu'un phénomène social où le pouvoir et la domination ont élit domicile.

Attention, l'amour du prochain est le seul chemin du paradis. Tout le reste est dissonance et fausse route. Que Dieu nous aide à prendre conscience de l'immense amour qu'il a pour nous afin que nous puissions à notre tour l'aimer immensément à travers notre prochain.

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 16:53
L'ACTE SEXUEL : UN DANGER SPIRITUEL MAJEUR

Tous les animaux se reproduisent par le sexe. Sans le sexe il n'y aurait pas de continuité de la vie, car c'est par lui, que les espèces se conservent depuis des millénaires, depuis que le monde est monde. Mais entendons-nous bien. Quand nous parlerons de relations sexuelles, nous parlons de relations définies par la nature normale des choses, c'est à dire entre un homme et une femme. Nous ne faisons en aucun cas allusion de ces abominations qui dénaturent la liberté offerte à l'homme et qui font de lui un esclave de la sodomie et des godemichets.

Commençons d'abord par dire que le plaisir sexuel est l'apothéose du plaisir que peuvent donner tous les sens réunis : la vue par la beauté de celui ou celle qu'on aime, l'ouïe par les gémissements du ou de la partenaire, l'odorat par la suave odeur des organes génitaux excités, le goût par les baisers, et le toucher par les caresses. Tout cela s'agrège pour donner le plaisir sexuel. C'est extraordinaire. Toutefois ne nous y trompons jamais, le plaisir sexuel ne donne pas la béatitude, mais un simple bonheur qui lui est fugace et subjectif, contrairement à la béatitude qui est un état qui ne peut venir des sens, parce que tout simplement c'est un bonheur parfait. Or la perfection n'est pas de ce monde. Seuls les animaux se reproduisent par instinct. Mais l'homme, lui, se reproduit par amour. Mais c'est quoi, l'AMOUR ? Ce n'est certainement pas "coucher" et "baiser" comme le définit faussement le langage parlé.

L'Amour est une semence de la béatitude et la béatitude est la somme de tous les bonheurs menant au bonheur parfait. Seul le bonheur permet le plaisir qui lui est un ersatz de bonheur. Lorsqu'il n'y a pas d'amour, il ne peut y avoir de bonheur, et tout plaisir sexuel vécu dans cette condition est altéré, faux, subtilisé indûment. C'est la somme de tous les bonheurs qui constitue la béatitude, le bonheur parfait. Le plaisir sexuel est ainsi un simili de bonheur par la fugacité de la jouissance qu'il procure.

Si donc Dieu est Amour, qu'il nous a fait à son image, c'est que Dieu veut notre bonheur. Il nous suffit seulement d'aller le prendre là où il se trouve, c'est à dire dans l'amour avec un grand A. Quand deux êtres ne s'aiment pas, ils ne doivent en aucune façon s'accoupler, car entre eux, il n'y a pas d'Amour. Ils subtilisent indûment du plaisir à leur chair. Quand deux êtres s'aiment, ils vivent à l'image de Dieu, et Dieu sème en leur cœur, le bonheur que Lui seul sait donner. Et c'est dans le BONHEUR QUE NAÎT ET S'EXPRIME LE PLAISIR. Il n'y a donc pas de plaisir quand il n'y a pas de bonheur ce principe de base de la béatitude constituant cette émanation divine qui fait de nous des enfants de Dieu et non pas seulement des enfants de la chair et du désir.

Il n'est pas permis à l'homme de jouer avec cette profonde vérité. Cette vérité qui nous élève et nous édifie en citoyen du Ciel. Cette vérité qui nous fait vivre et nous donne l'éternité dans les cieux et la conservation des acquis génétiques sur la terre.

Lorsque le plaisir est indûment subtilisé, il constitue un vol, un péché. Et à chaque fois que l'Homme s'accouple par désir et non par Amour, il prend quelque chose à laquelle il n'a pas droit, car l'Amour est la seule raison d'être des relations sexuelles entre un homme et une femme.

Si Dieu est Amour, le Diable, lui est perfidie et mal. Il va utiliser nos sens pour nous donner une impression de bonheur afin de légaliser tout rapport sexuel. Et par ce stratagème...diabolique, il tue notre rapport d'amour avec Dieu, anesthésie notre spiritualité et nous enfonce dans la perdition.

Voilà pourquoi, la sexualité est un enjeu spirituel majeur lorsqu'il n'est pas vécu par le don de l'Amour mais par seulement celui des sens et du besoin de plaisir.

La fugacité de la jouissance sexuelle ne doit pas pouvoir nous écarter de l'éternité de la jouissance de Dieu.

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 10:28
NE JAMAIS DECRIMINALISER L'USAGE DE LA DROGUE EN AFRIQUE

Voilà ce que dit la recommandation de la Commission Ouest Africaine sur les Drogues."Les pays d’Afrique de l’Ouest doivent décriminaliser la consommation de drogue et concentrer leur action contre les trafiquants", selon un rapport présenté jeudi à Dakar par la Commission ouest africaine sur les drogues qui reconnaît toutefois qu’il s’agit d’une question difficile.

Je pense qu'il faut aimer notre Afrique autrement. L'aimer en interdisant et en condamnant tous les acteurs de la filière de la drogue depuis les trafiquants jusqu'aux consommateurs. Ne pas autoriser la facilité dans l'usage de ce produit destructeur et réducteur, à la "mirobolance" factice. Ce produit qui tue, qui entraîne de graves dégénérescences mentales conduisant à d'autres maux beaucoup plus pernicieux pour la société que la drogue elle-même.

Ne pas criminaliser l'usage de la drogue est presque un crime contre la société. Le rôle de la Justice est de protéger les citoyens et leurs biens par tous les moyens dont elle dispose. Et pour cela, elle constitue un Pouvoir régalien au service de la Nation. Si la lutte contre la drogue a échoué, ce n'est pas à cause de l'inefficacité de la lutte, mais à cause de ces hauts responsables tapis jusqu'aux sommets des États et qui travaillent en complicité avec les trafiquants internationaux. Il est étonnant de voir que cette Commission soit constituée par d'anciens hauts dirigeants africains, et que ce soit véritablement ces derniers qui appellent à mettre la Justice hors du champ de lutte contre la drogue au niveau de la consommation. Je pense qu'il faut aimer l'Afrique autrement.

Le rôle de la Justice n'est pas de condamner. Elle condamne les flagrants délits et même parfois avec des sursis qui n'aboutissent donc pas à l'incarcération. Faire usage de la drogue c'est s'afficher appartenir à une filière. Une filière d'approvisionnement et une filière de production. Incarcérer ses consommateurs est une nécessité sociale.

Toutefois on pourrait penser qu'il faille organiser l'incarcération pour résoudre le problème de dépendance des contrevenants. Définir des durées carcérales de façon à répondre à des préoccupations médicales au profit des condamnés. Ainsi il serait possible de faire d'une pierre trois coups : sauver les dépendants, nettoyer la société et freiner l'expansion de la filière dans les pays.

Décriminaliser l'usage de la drogue dans nos pauvres pays ressemble à un aveu de trahison qui ne dit pas son nom. N'allons pas vite en besogne et soyons prudents.

On a essayé de nous convaincre de décriminaliser l'homosexualité. Alors que les pays occidentaux s'affichent au niveau de leurs États à légaliser cette dépravation de notre espèce, nous, pays africains, avons choisis de rester fidèles aux principes de moralité qui organisent les relations sexuelles dont la finalité est la conservation de notre espèce et non le plaisir stérile et morbide.

Ainsi, à l'instar de notre opposition à la légalisation de l'homosexualité, il faut aussi s'opposer à la décriminalisation de l'usage de la drogue. Les africains sont vraiment en danger, et il appartient à nos hauts dirigeants de nous protéger du "syndrome du Titanic" dont sont victimes les pays dits "développés".

NE JAMAIS DECRIMINALISER L'USAGE DE LA DROGUE EN AFRIQUENE JAMAIS DECRIMINALISER L'USAGE DE LA DROGUE EN AFRIQUE
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 16:55
Le comportement du croyant

Tout d'abord je vais vous avouer une chose extraordinaire : il n'y a pas d’incroyant sur la planète Terre. De tout temps l'humanité a été croyante. Depuis les temps immémoriaux, l'homme a toujours cherché la vérité et le bonheur à travers diverses formes d'expression culturelles et mystiques. La nature de l'homme c'est d'être croyant, car la mort ne peut être une fin définitive et irrévocable de l'existence de l'être humain. Avant d'être domestiqué aujourd'hui par ce qu'on appelle les "religions révélées", l'homme a erré sauvagement à travers toutes sortes de croyances aussi saugrenues les unes que les autres,qui, je pense étaient nécessaires pour préparer l'homme à une adhésion totale et définitive à l'amour du vrai Dieu, le Dieu vivant. On ne pouvait révéler l'espérance à ceux qui ignoraient l'espérance. Dieu, comme toujours et de tout temps, fait bien les choses.

Ainsi, le croyant est celui qui se bâtit une espérance sur la base des saintes Écritures proclamées par les Religions révélées. Une espérance portée par la Foi. Une Foi qui nous fait vivre et guide nos comportements et nos actes afin de nous rendre dignes de cette espérance promise.

Tout homme est œuvre de Dieu. Si on aime et respecte Dieu, il faut respecter et protéger ses œuvres, même si nous trouvons en elles des tares abominables qui en apparence n'honorent pas Dieu. Tout le troupeau fait la fierté de son propriétaire. Même les animaux égarés, blessés, malades, révoltés, restent toujours membres du troupeau et il n'est donné à aucune bête du troupeau de tuer, lapider, ou brûler un autre animal du même troupeau parce qu'il présente des spécificités curieuses voire outrageantes. Seul le propriétaire du troupeau pourra juger de l'utilité de telle ou telle bête et de la décision qui concernera cette bête. Rien au monde ne peut prendre la place du proprio et décider sur ses richesses. Sauf évidemment, l' ENNEMI DU PROPRIO. Nous y reviendrons.

Ainsi mes amis, tout homme qui vit est une richesse de Dieu car en lui palpite le souffle de Dieu. Un des commandements piliers des relations avec Dieu est : TU NE TUERAS PAS.

C'est clair. Nos comportements envers notre prochain, quelle que soit sa croyance, doivent d'abord être basés sur le fait que ce dernier est une richesse de Dieu qui lui a donné la vie et que Dieu seul est juge et maître de ce qui lui appartient. LA JUSTICE APPARTIENT A DIEU.

D'un autre côté, personne ne connaît Dieu suffisamment pour limiter sa nature à telle ou telle doctrine. Dieu restera un mystère pour l'homme jusqu'à sa mort. Toutefois, il y a une chose de plus dans les mégalithes de la Foi. C'est que si Dieu a fait l'homme à son image, pensez-vous que c'est par simple plaisir de le faire ? C'est un dessein immense que Dieu a planifié depuis l'aube des temps. En étant fait à son image, l'homme devenait par là compatible avec son créateur, et là je ne suis pas étonné que Dieu puisse épouser notre forme humaine pour nous révéler sa véritable nature : une nature humble, toute proche de l'homme, aimante, qui donne la vie et qui donne sa vie. Et tout cela se réalise par la personne de Jésus-Christ. Son baptême, sa mort, sa résurrection, son ascension, et son retour attendu par toutes les religions pour juger le monde, permettent de croire qu'il est Dieu. Assassiné parce qu'il a dit qu'il est le Fils de Dieu, voilà qu'il ressuscite 3 jours après sa mort et retourne vers son Père 40 jours après sa résurrection devant de nombreux témoins. Je ne demande à personne de croire à Jésus-Christ : tout homme qui "appartient à ses brebis" saura reconnaître son Pasteur.

L’œuvre de Dieu continue à travers tout homme et il nous appartient d'y participer sans retomber dans le péché d'Adam qui consiste à vouloir être comme le proprio, et être "khalife à la place du khalife". La seule chose à faire est d'aimer Dieu de toutes ses forces et de tout son esprit, et ensuite d'aimer son prochain comme soi-même. Le démon, qui continue son œuvre dans le monde, veut dénaturer la liberté que Dieu a inscrite dans notre vie et par laquelle nous pouvons regagner le paradis perdu. Il s'était donné une liberté qui lui a fermé définitivement les portes du paradis. Alors son œuvre consiste aujourd'hui à empoisonner la liberté que Dieu a inscrit dans notre vie et à tenter de nous séparer définitivement de l'amour de Dieu. Ainsi d'une pierre, il ferait deux coups : premièrement, il nous perd et nous condamne à la souffrance éternelle, et deuxièmement, il met dans le cœur de Dieu la souffrance de celui qui voit périr son petit troupeau. Satan est puissant, mais il n'est qu'une créature de Dieu qui dispute à Dieu son bonheur d'être adoré par ses créatures.

En venant dans le monde, le Verbe de Dieu, celui qui parlait à Abraham, à Moïse et à tous les prophètes, à fait toute chose nouvelle, et en mourant sur la Croix, il a montré au Démon jusqu'où son amour pour ses créatures pouvait aller. L'amour est l'ennemi du Diable. C'est pourquoi, un seul signe de la Croix, symbole de l'amour infini de Dieu pour l'homme, le fait fuir comme ce-n'est-pas-possible.

Que nos comportements soient ceux d'une personne aimante.

Prière de Saint François d'Assise (matin)

Mon Dieu, dans le silence de ce jour naissant

je viens vous demander la paix, la sagesse et la force.

Je veux voir le monde avec des yeux remplis d'amour

Être patient, doux, compréhensif et sage.

Voir tes enfants au-delà des apparences

comme tu les vois Toi-même

et ainsi ne voir que le bien en chacun.

Ferme mes oreilles à la calomnie, garde ma langue de toute malveillance

et que seules les pensées qui bénissent demeurent dans mon esprit.

Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux m'approchent sentent ta puissance et ta présence.

Revêt moi de ta beauté Seigneur et qu'au long du jour je te révèle.

AMEN.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 15:38
Le Grigris, une ruse du Démon

La plus grande ruse du Démon en Afrique est le grigris. Malheureusement il constitue une chose banale et banalisée chez tous les peuples d'Afrique dont les membres s'en chargent parfois jusqu'à l'extravagance. Ce petit objet, peut parfois être imposant par sa taille ou sa forme. Il est prévu pour vous protéger contre le Mal, les attaques des sorciers et sorcières; pour donner de la chance, une promotion, une victoire; pour vous trouver un bon mari, une bonne épouse; pour vous protéger contre les accidents, la mort par balles, etc.

Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que sur cette terre, l'homme est un enjeu véritable. Un enjeu véritable pour le Démon et pour Dieu le Créateur. L'amour de Dieu est manifesté en l'homme de tout temps, parce que seulement il vit et il respire, il croît, se développe et pense. Il existe. "Cogito, ego sum" disait Descartes. Dans cette dynamique ouvrant inexorablement les portes de la vie éternelle, il faut au Démon d'aller vite en besogne en utilisant les ruses les plus insignifiantes mais pas les moins efficaces pour atteindre l'homme dans son élan vers une vie éternelle en harmonie avec son créateur. Il a compris que les persécutions ont perdu beaucoup de leur efficacité car les croyants en Dieu ne craignent pas la mort. Mais il sait que l'homme a peur de souffrir et dédaigne de se sacrifier. Et voilà le GRIGRIS.

La souffrance est une épreuve nécessaire à la condition humaine du pécheur. Lorsque l'individu vit en dehors de toute souffrance physique ou morale, il n'apprend rien de Dieu et de son amour. Pour connaître le prix de la paix, il est bon de connaître tout ce qui n'est pas paix. Si l'homme ne fait pas l'expérience de la haine, comment mesurera-t-il la dimension de l'amour ? S'il ne fait pas l'expérience de la peine, comment connaîtra-t-il la douceur du bonheur ? S'il ne fait pas l'expérience de l'offense, comment appréciera-t-il la grandeur du pardon ? Pour être un militant des vertus qui mènent au Créateur, il n'est pas possible de ne pas accepter de souffrir. Alors que Dieu a choisi l'invisibilité comme sa plus grande preuve d'humilité, l'homme lui se pavane ouvertement, à découvert et en gros caractères, se mettant à la merci de toutes les ruses et tirs de son ennemi juré, le Diable.

Pour lui éviter toutes les tribulations que sa vie de pécheur impose, il lui propose des contrats sous forme de grigris pour conjurer ces souffrances, ces sorts, ces échecs. Et facilement nous y tombons en oubliant tout simplement que la souffrance et l'épreuve sont les bains mystiques de l'âme en quête de son Créateur. Ces bains purifient l'âme et la parfument et sèment les graines de la victoire et de l'éternité dans les corps soumis à Dieu.

En refusant de souffrir par la magie des grigris, nous refusons les épreuves que Dieu nous demande de supporter pour le salut de notre âme. Non pas que Dieu veuille et souhaite que l'homme souffre. Non! Il a créé l'homme pour qu'il vive dans le bonheur. Mais en choisissant de désobéir à Dieu, l'homme choisit lui-même de lutter pour retrouver sa place auprès de Dieu et ce combat s'appelle la souffrance que la nature nous impose. Se dérober de cela par les grigris est un nouveau choix pour confirmer notre choix de rester dans la désobéissance à Dieu. Tout homme qui fait confiance au grigris est un militant de la mort de l'âme. "Puisque vous êtes profondément consacrée à moi,
vous continuerez à être attaquée
par des esprits mauvais" Parole de Jésus.

"Votre âme est en jeu. Vous êtes l'objet des désirs les plus profonds du diable. Il vous veut comme un trophée qu’il affichera devant tous en enfer. Il cherche en particulier ceux qui sont profondément enracinés dans l'éducation religieuse. Il convoite les âmes qui ont été fidèles à Dieu pendant des années et même qui en ont apporté beaucoup d'autres à Dieu. Ce sont ses prix spéciaux."

Voici l’exégèse de Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol Écrits spirituels, 20/01/1937 (trad. Cerf 2008, p. 300) sur la vraie Paix (Tiré de l’Évangile au Quotidien du 2 juin 2014).


"« Seigneur mon Dieu, je vois combien la patience m’est nécessaire ; car cette vie est pleine de contradictions. Elle ne peut jamais être exempte de douleurs et de combats, quoi que je fasse pour avoir la paix. —Il en est ainsi, mon enfant ; mais je ne veux pas que tu cherches une paix telle que tu n’aies ni tentations à vaincre, ni contrariétés à souffrir. Crois, au contraire, avoir trouvé la paix lorsque tu seras exercé par beaucoup de tribulations et éprouvé par beaucoup de contrariétés » (L'Imitation de Jésus Christ, 3, 12)…

Comme nous nous trompons quelquefois, nous qui cherchons la vraie paix de Dieu !... C’est que, souvent, ce que nous cherchons n’est pas la paix de Dieu, mais plutôt la paix du monde…Quand le monde cherche la paix, c’est ainsi qu’il la conçoit : silence, quiétude, amour sans larmes, beaucoup d’égoïsme camouflé. L’homme cherche cette paix-là pour se reposer, pour ne pas souffrir ; il cherche la paix des hommes, la paix sensible, cette paix que le monde représente dans un cloître sous le soleil, avec des cyprès et des oiseaux ; cette paix sans tentations et sans croix...

Aujourd’hui je bénis du fond de mon âme ce Dieu qui m’aime tant… Il m’aime avec mes misères, mes péchés, mes larmes et mes joies ; il me veut dans cette paix dont parle Thomas de Kempis [dans L’Imitation]… Que Dieu est grand ! La paix de mon âme est la paix de celui qui n’attend rien de personne. Ce que l’âme attend en ce monde, c’est seulement le désir de vivre unie à sa volonté ; et cette attente est sereine, dans la paix, malgré la triste fatigue de ne pas voir Dieu encore. L’accompagner sur la croix coûte quelquefois des larmes abondantes. Considérer que nous avons encore une volonté propre, tant de misères, de défauts, de péchés, ne peut pas ne pas causer du chagrin… Tout est combat, douleur, mais Jésus est au centre, cloué sur une croix, et il encourage l’âme à poursuivre. Au milieu de la bataille que nous livrons dans le monde, Jésus est là, le visage serein, qui nous dit que « celui qui le suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jn 8,12)."

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 10:34
SAINT JOSEPH, le nouvel ABRAHAM ?

Joseph avait un un Fils, don de Dieu par l'Esprit Saint, promesse de l'Alliance, Salut du monde, JÉSUS fils de Marie. Abraham avait un fils, un fils unique, promesse du Dieu Vivant, ISAAC fils de Sarah. Sarah a enfanté dans sa vieillesse, Marie a enfanté dans sa nubilité et "tout est ACCOMPLI".

La ressemblance entre Joseph et Abraham ne réside pas dans les comportements sociaux des personnages, mais dans le profil de foi en Dieu dont ils ont fait preuve tout au long de leur vie. Abraham a obéi à Dieu jusqu'à ne pas "épargner son fils unique" et accepter de Le lui offrir en sacrifice. Il s'est déplacé avec toute sa famille pour aller dans un autre pays. Joseph a obéi à son tour, a mis toute sa confiance dans le Seigneur, pour aller dans un autre pays l'Égypte, de même aussi lorsqu'il devait quitter ce pays. Il s'est établi à Nazareth.

En acceptant de se séparer de son fils par le sacrifice à Dieu, Abraham sacrifie aussi sa propre paternité, cette paternité qu'il avait tant désirée et à laquelle Dieu a pourvu.

En acceptant d'être le père d'un enfant qu'il n'a pas conçu, Joseph aussi sacrifie sa paternité et se livre sans aucun doute à la volonté de Dieu.

Ils ont tous les deux subi la grande épreuve de la foi : "accepter de croire alors qu’à vue humaine, toutes les certitudes sont enlevées, et accepter de faire le sacrifice de la paternité" (http://www.bibliques.com).

Abraham était devenu, par la chair, le père d'une grande descendance par laquelle Dieu allait épouser la nature humaine en se faisant homme par la chair.

Joseph, le nouvel Abraham, lui aussi est, par L'Esprit Saint, le père de la grande descendance des croyant en son fils Jésus-Christ, fils de David et fils de Dieu, par qui tout l'ancien testament, toutes les écritures prophétiques sont accomplies. La foi en Dieu n'appartient plus à un peuple, ni à une Tribu, mais à toute l'humanité. Joseph est le point focal de la genèse de cette nouvelle Alliance, grâce au "OUI" de Marie son épouse, et à la divinité de son Fils.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 09:59
Formation à distance et nouvelles méthodes d'enseignement

HISTORIQUE DE LA FORMATION OUVERTE A DISTANCE

Nous allons commencer cet intéressant article par un aperçu de l'historique de la formation à distance, un bref descriptif de son évolution à travers les différents pays qui s'y sont essayés en référence au contexte qui caractérisait l'histoire des peuples de ces pays.

1. L'ère 1840-1919

Cette période est caractérisée par des grands événements historiques qui ont frappé les peuples du monde parmi lesquels on peut citer la révolution française de 1848 et la proclamation de la République (Louis Napoléon Bonaparte est élu 1er président de la république française avec 75% des voix), la guerre de sécession aux États-Unis (1861-1865) et la première guerre mondiale (1914-1918). La création du timbre-poste et le respect dû à la poste pendant les guerres permettait au courrier d'arriver jusqu'aux combattants. Il était donc possible de transmettre des connaissances.

C'est pourquoi, cette période constitue l'ère des pionniers de l'enseignement par correspondance. On peut d'ailleurs repérer les évolutions suivantes :

  • 1840 : création en Angleterre par Isaac PITMAN du premier cours par correspondance au monde ;
  • 1856 : Création de l'Institut Toussaint et Langenescheidt à Berlin, institut spécialisé dans l'enseignement des langues par correspondance ;
  • 1877 :création par Rose HATTEMER du premier cours par correspondance en France, connu à l'époque sous le nom de Cours HATTEMER ;
  • 1881 : Création du cours "Lécole chez soi" par l'éditeur Léon Eyrolles ;
  • 1906 : Création du Ministère du Travail en France ;
  • 1907 : création de "l'Ecole Universelle" ;
  • 1919 : Loi Astier qui permet le développement de l'enseignement technique.

2. L'ère 1920-1940

C'est l'ère de la véritable amorce de l'enseignement à distance qui revêt de plus en plus un caractère multimédia.

Dans la première décennie, l'enseignement par correspondance s'oriente vers le soutien scolaire. Développement du cinéma et premières tentatives pour associer le disque 78T à l'apprentissage des langues. On peut retenir que c'est le 1er mars 1928 qu'on a connu les débuts de l'aéropostale exploitant la liaison France-Amérique du Sud. Puis durant les années 30, on a vu la naissance de plusieurs centres d'orientation et de formation partiellement subventionnées par l’État. Mais le tournant de cette période en matière de formation à distance c'est la création en 1940 en France du Centre National de Télé-Enseignement (CNTE), établissement public sous tutelle de l’Éducation Nationale (1944-1945 : 1413 inscrits). La fin de la guerre a exacerbé les besoins en formation dans tous les domaines de la reconstruction et du développement. Il fallait donc obligatoirement s'orienter vers une restructuration de la formation.

3. L'ère 1944-1969

Durant cette période, il fallait s'organiser pour la formation de la main-d’œuvre, créer des associations qui puissent porter l'espoir des entreprises naissantes.

Entre 1946 et 1947, Il y a eu une réorganisation des grandes associations professionnelles et une définition de la formation professionnelle :

1949 : création de l'Association nationale interprofessionnelle pour la formation rationnelle de la main-d’œuvre, qui devient en 1966 l'AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes).

En 1950 eut lieu le développement du microsillon et du magnétophone.

1963 : Début de télé-CNAM (Centre National des Arts et Métiers)

1965 : Création du Centre National de Promotion Rurale (CNPR) qui lance un enseignement par correspondance dans les zones rurales.

1969 : développement de la télévision scolaire par l'UNESCO dans les pays en voie de développement.

4. L'ère 1970-1994

On peut retenir de cette ère qu'elle est par excellence celle du déclin et de la renaissance de la télévision éducative et de l'essor de l'enseignement à distance au niveau international.

Un bouillonnement institutionnel caractérisait les années 1970 :

  • création du Conseil International de l'enseignement à distance,
  • création du Consortium International Francophone de Formation à Distance (CIFFAD)
  • création de l'Association des Écoles Européennes d'Enseignement par correspondance
  • création de l'Association des Universités ouvertes d'Asie
  • création de l'Université Nationale d’Éducation à Distance en Espagne
  • création de l'Open Université en Grande-Bretagne
  • les premières images de télévision apparaissent au Sénégal

En 1974, la dissolution de l'Office de Radio Télévision Française (ORTF), crée une situation de concurrence dans l'audiovisuel et fait passer au second plan les préoccupations de formation et d'éducation par ses médiums.

Le Ministère du Travail créé depuis 1906 va beaucoup contribuer à tracer une ligne de démarcation entre l'enseignement à distance et la formation à distance, les deux ayant toujours tendance à être facilement confondus. Ainsi, il sera petit à petit établi que l'enseignement à distance a pour vocation essentielle de transmettre des savoirs, des connaissances en développant les aptitudes intellectuelles. Tandis que la formation à distance a pour orientation principale d'agir sur les comportements de l'apprenant dans le but de développer en lui des compétences spécifiques orientées selon les besoins des entreprises et des organisations. Et pour cela l'utilisation de l'informatique va être de plus en plus nécessaire. N'oublions pas que jusqu'en 1962, le mot "informatique" était absent du dictionnaire. C'est un certain DREYFUS prénommé Philippe qui l'a forgé pour désigner la science du traitement de l'information par une machine, l'ordinateur.

C'est en 1985 qu'a été lancé en France, le PLAN INFORMATIQUE POUR TOUS. En 1987, a eu lieu l'expérimentation de la télé-vidéothèque scolaire "Éducable" par le CNDP suivie, quelques années après, par l'expérimentation de "Formacâble" destinée à la formation professionnelle.

Décembre 1994 : lancement de la "Cinquième télévision de la connaissance et du savoir".

Dès 1996, Jean Claude MAROT et Anne DANIGE disait que l'enseignement à distance est apparu dans la seconde moitié du XIXème siècle, d'abord grâce à l'émergence des classes moyennes qui, très vite, comprennent la nécessité d’accroître tant leurs connaissances que leurs compétences par l'étude personnelle "tout au long de la vie".

Mais cette volonté seule n'aurait pas engendré le développement de la formation à distance, sans, en parallèle, le développement de la technique : technique d'impression et de reproduction des textes (apparition du stencil), la généralisation des services postaux et plus tard, l'arrivée de l'Internet qui n'a cessé de se développer depuis 1969 avec l'apparition d'ARPANET qui connectait déjà 4 ordinateurs à l'Université de Californie de Los Angeles.

NOUVELLES MÉTHODES D'ENSEIGNEMENT

1. Concept de Formation Ouverte et A Distance (FOAD)

Selon une définition de la Commission Européenne - Initiative E-learning, la FOAD consiste en "l'utilisation des nouvelles technologies du multimédia et de l'Internet afin d'améliorer la qualité de l'éducation et de la formation à travers l'accès à distance à des ressources et des services, ainsi qu'à des collaborations et échanges".

On peut désormais se former à distance, chez soi ou ailleurs, par visioconférence, par le biais de forums et autres chats, par systèmes de messagerie, par l'intermédiaire de sites spécialisés - portails de formation (ou plateformes) - et par bien d'autres possibilités offertes par les progrès des technologies de l'information et de la communication.

Mais il ne s'agit pas seulement de se soucier de la manipulation des savoirs dans un but d'apprentissage, mais aussi de l'épanouissement de la personne, car il ne faut pas oublier que l'enseignement est une vocation morale qui doit aussi développer chez l'apprenant le plaisir d'apprendre et à asseoir pour soi-même les compétences attendues (mission des campus virtuels).

Toutefois il ne faut pas confondre comme les anglo-saxons, formation à distance et enseignement à distance. Car, comme le soutenait le Ministère du Travail français depuis 1906, la formation à distance a pour mission de susciter des comportements qui puissent aboutir chez l'apprenant à un corpus de compétences appelés curricula. Ces compétences, directement utilisables dans les entreprises et organisations, constituent parfois des réponses à des activités professionnelles déjà engagées. Par contre l'enseignement à distance, s'épanche dans la transmission de connaissances tendant au développement des capacités intellectuelles des apprenants dans les différents domaines du savoir et de la connaissance.

2. Éléments d'un dispositif de formation distance

Une étude du Centre Régional d'Innovation et de Transfert de Technologies Provence-Alpes Côte-d'Azur a produit en 2005 un schéma sous forme de carte conceptuelle mettant en évidence les interrelations fonctionnelles et matérielles sur lesquelles repose le fonctionnement d'un système de formation à distance.

Partant des contenus qui peuvent être sous forme de texte (cours ou évaluations), de vidéo, de son, de page web, d'images, cette étude a montré combien est complexe l'univers de formation à distance.

  • complexe par la multiplicité des acteurs concernés (il ne s'agit plus d'un face à face enseignant - enseigné);
  • complexe par les outils techniques nécessaires à l'artefact utilisé;
  • complexe par les méthodes pédagogiques qu'elle convoque;
  • complexe par le manque de contact physique entre concepteurs, formateurs, gestionnaires, tuteurs et apprenants;
  • complexe par la difficulté à contrer les causes d'abandon;
  • complexe tout simplement à cause de la DISTANCE.

De nouvelles méthodes d'enseignement doivent nécessairement être aménagées dans le but d'atténuer, sinon de lever, tous ces éléments de complexité, afin de permettre à l'apprenant d'évoluer en toute sérénité dans un univers qui le porte, l'accompagne, le protège, le forme et l'éduque.

Tout d'abord lorsque l'on veut évoluer dans un système de formation à distance, il faut bien savoir ce que l'on veut. Un projet de formation à distance ne se raisonne pas comme un projet de développement social, rural, etc. C'est du SOFT. Du micro-soft même! Du soft pour gérer de l’intangible (motivation, découragement, incompréhension, in-assimilation, collaboration, etc.).

Les nouvelles méthodes d'enseignement bien sûr font toujours appel aux vertus du présentiel (cours en bonne et due forme, un formateur, des supports de cours, des apprenants). La spécificité principale de ces méthodes est qu'elles font appel à une profonde réflexion sur les applications à apporter aux différents modèles d'apprentissage élaborés par les spécialistes des sciences de l'éducation depuis la seconde moitié du 19ème siècle. Quelque soit le modèle, l'apprenant est sujet à un auto apprentissage certain qui consiste à l'amener à construire ses propres connaissances selon le schéma suivant :

  1. lire les cours (connaissance)
  2. participer à des rendez-vous synchrones ou asynchrones pour les partager et élever le niveau taxonomique (apprentissage essai-erreur)
  3. résoudre des situations problèmes individuellement et collaborativement (compréhension, analyse, synthèse)
  4. recevoir les feedbacks réparateurs (évaluation)
  5. réaliser un projet personnel (application)

Selon Edwin Ray GUTHRIE (1886-1959), le mécanisme de l'apprentissage se trouve à l'intérieur de l'individu.

La FOAD va beaucoup intégrer cette réalité mais va surtout évoluer vers des modèles d'apprentissage du type cognitiviste ou néo-cognitiviste par lesquelles l'homme détient en lui-même des stratégie mentales qui lui sont propres (Jérôme BRUNER) pour construire ses propres connaissances.

3. Les modèles d'apprentissage (source, cours UTICEF, promo 2009)

1. Le modèle cognitiviste se décrit à travers trois modèles:

  • Le traitement de l'information (Atkinson, Shiffrin, Anderson)
  • Le constructivisme (Piaget)
  • Le cognitivisme pédagogique (Bruner, Ausubel)

Car il ne faut pas oublier que la FOAD se soucie avant tout de savoir ce qui se passe chez l'apprenant ou qu'est-ce qui doit se passer.

Finalement

APPRENDRE C'EST QUOI ? ENSEIGNER C'EST QUOI ?

Pour le traitement de l'information (filtrage, encodage, traitement)

Apprendre c'est encoder des stimuli pour permettre un transfert dans la mémoire à long terme, autrement dit, ouvrir le processus qui conduit à l'intégration des informations nouvelles en mémoire.

Enseigner c’est susciter ce processus.

Pour le Constructivisme, Jean PIAGET, contrairement aux behavioristes pour lesquels l'individu est modelé par son environnement, considère que l'apprentissage est le résultat d'une interaction entre le sujet et son environnement : assimilation, accommodation (le sujet est transformé par son environnement).

Ainsi

Apprendre c'est construire ses propres connaissances;

Enseigner c'est susciter chez l'apprenant des schèmes opératoires.

Les activités qui peuvent être associées à une approche constructiviste de l’apprentissage sont :

  • Confronter l’apprenant à un environnement complexe pour qu’il y recherche les informations pertinentes (SP, glossaire, carte conceptuelle);
  • Laisser l’apprenant se tromper et lui donner le temps de comprendre les causes de ses erreurs (feedback, RV synchrones et asynchrones);
  • Donner à l’enseignant un rôle de facilitateur d’apprentissage plus que de dispensateur de savoir (rôle des tuteurs).

Le cognitivisme pédagogique (Bruner, Ausubel)

  • Apprentissage par découverte (autonomie, apprendre à apprendre)

Pour un tel type d'apprentissage, l'apprenant doit être mis dans les conditions qui lui permettent de récolter et sélectionner des informations, se poser des questions, identifier les variables pertinentes, tester des hypothèse, etc. Ensuite, il doit être guidé en cours d'apprentissage. Ce guidage peut, bien entendu, être assuré par l'enseignant mais aussi, par d'autres apprenants, ou encore par un dispositif informatique. L'important est que s'installe un dialogue étroit grâce auquel l'apprenant sera épaulé dans les difficultés qu'il aura à dépasser pour résoudre le problème qui lui est posé. Bruner utilisera par la suite le terme "étayage" (scaffolding) pour désigner ce soutien apporté à l'élève en cours d'apprentissage.

  • Apprentissage par réception

Tout comme Bruner, Ausubel n'est pas contre le constructivisme. Toutefois, il refuse la conception constructiviste selon laquelle un apprentissage en profondeur ne peut être réalisé qu'en confrontant l'élève à des problèmes.

Ainsi, il s'oppose à l'idée qu'un enseignement basé sur la communication d'informations par l'enseignant conduit nécessairement à des apprentissages de faible niveau. Il considère que, pour autant que l'on prenne soin d'intégrer les connaissances nouvelles à celles que l'apprenant maîtrise déjà, cette forme d'enseignement peut être tout aussi efficace que d'autres stratégies telles que par exemple l'enseignement par découverte proposé par Bruner.
Pour défendre cette idée, Ausubel va s'attacher à mettre en évidence les éléments qui vont faciliter chez l'apprenant "l'ancrage" entre ce qu'il connaît déjà et ce qu'il aura à apprendre. Pour réaliser cet ancrage et conduire à ce qu'il appelle un apprentissage significatif, Ausubel propose de recourir à divers éléments qui vont permettre de structurer le matériel d'apprentissage. Parmi ces éléments, Ausubel insiste beaucoup sur le rôle des "structurants antérieurs" (advanced organizers). Il s'agit de courts textes, de schémas ou de graphiques, généralement présentés en début d'apprentissage, qui vont faciliter la mise en relation des éléments qui feront l'objet de l'apprentissage ainsi que le lien avec les éléments déjà maîtrisés disponibles dans la structure cognitive de l'individu. A côté des structurants antérieurs, Ausubel souligne également le rôle d'une autre forme de structurants: les structurants comparatifs (comparative organizers). Ceux-ci ont pour fonction essentielle d'amener l'apprenant à établir des liens entre différentes parties du matériel d'apprentissage proposé en utilisant des tableaux croisés, des graphes en arbre…

Un matériel bien structuré ne suffit pourtant pas à l'apprentissage, il faut aussi que l'apprenant ait le désir, la motivation d'apprendre. C'est ainsi que, lorsqu'on l'observe confronté à un matériel pourtant bien structuré présenté par exemple sur ordinateur, on peut très bien se rendre compte qu'il contourne cette structuration pour réaliser finalement des activités beaucoup moins intéressantes que celles espérées.
Un autre principe important pour l'apprentissage est celui de différentiation progressive. On présente d'abord les idées générales liées au contenu que l'on veut enseigner et l'on établit ensuite des différences plus précises. Par exemple, on définit la classe des insectes comme de petits animaux invertébrés. Par la suite, on les caractérisera plus précisément par le fait qu'ils comportent une tête indépendante du thorax ainsi que six pattes. Ensuite, on définira à l'intérieur de la classe des insectes, des sous-classes… Pour Ausubel, l'efficacité d'une telle approche tient essentiellement au fait que la structure cognitive est elle-même organisée selon un principe hiérarchique basé sur la différentiation progressive.

Selon les principes du cognitivisme pédagogique

Apprendre c’est ajuster les conceptions préalables aux informations reçues

Enseigner c’est susciter le développement de stratégies cognitives.

2. Le néo-cognitivisme (Bruner, Salomon, Vygotsky, Bloom, Pea)

Les chercheurs qui relèvent de cette approche partagent l'idée que l'individu n'est pas la seule source de l'apprentissage.
La connaissance se construit à partir des interactions que nous entretenons avec notre environnement physique, social mais aussi culturel.

Pour ce modèle nous avons aussi 3 approches :

  • L'approche socio-constructiviste
  • L'approche socio-culturelle
  • L'approche "intelligence distribuée"

Apprendre c'est mettre à contribution les différents aspects de l'environnement d'apprentissage.

Enseigner c'est contextualiser le processus d'apprentissage.

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